Toujours pas d’abribus sur la Grand-Place de Nivelles, mais ailleurs des aubettes là où les bus ne s’arrêtent plus
Les Engagés déplorent le manque de suivi en ce qui concerne la gestion des abribus. Le collège répond qu’il attend d’avoir une vue globale.
- Publié le 17-04-2024 à 18h00
Lors du dernier conseil communal, les Engagés ont à nouveau évoqué la question des abribus, plutôt sensible en terre aclote. On sait que la Grand-Place, depuis des années, en est complètement dépourvue alors que plusieurs lignes du TEC s’y arrêtent, ce qui oblige les voyageurs à affronter le vent et la pluie sans protection. Mais Bernard De Ro a également évoqué d’autres soucis.
Il a rappelé que par le passé déjà, il avait attiré l’attention de la Ville sur d’autres abribus, bien installés ceux-là… mais à des endroits inadéquats. En réalité, à la rue Clarisse, à la place de Lalieux ou encore près de l’ancien site d’Arjo Wiggins, ces aubettes sont restées à un ancien emplacement alors que l’arrêt de bus, lui, a été déplacé.
Il y a plusieurs mois, la majorité lui avait répondu que le SPW serait interpellé sur la question. Mais finalement, rien n’a bougé et les abribus n’ont pas été déplacés sur les lieux des nouveaux arrêts.
En ce qui concerne la Grand-Place, les Engagés avaient suggéré que cette question des futurs abribus soit explicitement "sortie" du litige judiciaire sur les travaux, pour pouvoir enfin avancer. Là aussi, ils regrettent d’avoir prêché dans le désert, faute d’une volonté politique de la majorité MR-Écolo.
Le bourgmestre, Pierre Huart, a indiqué en réponse que le contrat passé entre la Ville et le prestataire de services pour les abribus (Clear Channel) arrive bientôt à son terme. C’est donc le bon moment pour réfléchir à d’éventuelles nouvelles orientations pour ce type de mobilier urbain.
"Il y a deux possibilités, a précisé le maïeur. Soit on relance le marché avec au moins un côté de l’abribus pour la publicité, et ils assument l’entretien. Soit on achète nous-même, on est propriétaire avec ou sans publicité, et cela veut dire que l’entretien et éventuellement l’affichage nous incombent. Ce qui implique un passage par semaine au moins du personnel communal, ou bien le recours à une société extérieure, qui serait aussi chargée des réparations. Nous avons demandé aux services de nous fournir une note, pour avoir une vue globale avant de prendre attitude."
Ce n’est donc qu’une fois en possession de ce rapport que le collège tranchera sur la problématique complète des abribus. Et en ce qui concerne ceux de la Grand-Place, d’après Pierre Huart, la gestion du litige est en phase de finalisation. "On voit le bout du tunnel", a-t-il assuré.